Aung San Suu Kyi, « The Lady of no fear »
(Née le 19 juin 1945)
Rendons hommage à Aung San Suu Kyi, surnommée respectueusement « La Dame » par les partisans de son peuple en Birmanie.
Luc Besson a repris ce titre « The Lady » pour la réalisation de son film sorti fin 2011 qui retrace la vie extraordinaire de cette héroïne des temps modernes.
Suu Kyi, femme politique birmane et prix nobel de la paix, symbolise la lutte non violente contre l’oppression de la dictature militaire de son pays. Avec un Soleil en Gémeaux (née le 19 juin 45), signe du messager, conjoint à Uranus (liberté), Suu Kyi représente pour son peuple la porte parole de la démocratie et l’espérance de la liberté.
Fille du Général Aung San, célèbre figure de l’indépendance de la Birmanie, elle a deux ans quand il est assassiné. A 19 ans, elle déménage à Oxford pour suivre des études en philosophie, politique et économie. Elle rencontre Michael Aris, un brillant tibétologue avec lequel elle se marie en 1972 et aura deux enfants.
A 42 ans, en mars 1988, ce fut le grand tournant de sa destinée. Elle décide de retourner en Birmanie pour visiter sa mère malade, mais elle ne sait pas encore qu’elle ne reviendra plus en Angleterre.
Elle trouve un pays en crise où des manifestations pro-démocratiques éclatent partout, mais qui sont violemment réprimées par la junte militaire.
Bouleversée par l’oppression que subit son pays, elle devient opposante et crée la Ligue Nationale pour la Démocratie. Malgré la victoire de son parti aux élections de 1990, le gouvernement militaire l’empêche de prendre ses fonctions politiques et tente de la décourager (menaces, emprisonnement, isolement forcé qui durera près de 15 ans, tentative d’assassinat, interdiction de visite de ses enfants et de son mari même lorsque celui-ci est gravement malade et meurt sans qu’elle le revoit), l’objectif étant de la pousser à quitter le pays et abandonner son combat.
Elle devra opérer un gros travail sur elle-même pour se dépasser et assumer son engagement envers son peuple (Nœud nord/but de vie, avec Saturne/responsabilité, en Cancer/peuple).
Soutenue par l’amour sincère et mature de son compagnon, elle trouve le courage de renoncer au confort et à la sécurité, l’attachement affectif, son argent (Mars/Vénus Taureau en carré à Pluton/détachement) pour continuer sa lutte contre l’oppression, qui dépasse ses seuls intérêts personnels (Jupiter/autorité en conflit avec Uranus/Liberté).
Durant ce temps d’isolement qui a duré jusqu’en novembre 2010, elle puise sa force dans la lecture fortement influencée notamment par Gandhi, la méditation, l’écriture de livres dont son principal « Se libérer de la peur » d’où sont extraites ces citations :
« Dans un système qui dénie l’existence des droits humains fondamentaux, la peur tend à faire partie de l’ordre des choses. Mais aucune machinerie d’Etat, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de ressurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé ».
« La vérité, la justice et la compassion sont souvent les seules défenses contre le pouvoir impitoyable ».
Sylvianne